Etudes de contrôle d'impact après construction 

(Etudes BACI = Before/After Controle Impact) 

      Ces études ont pour but d’évaluer l’impact réel de l’aménagement sur l’environnement, et de vérifier les hypothèses et prévisions faites dans l’étude d’impact, donc avant construction, concernant les effets du projet sur l’écosystème ou certaines de ses composantes (habitats naturels, flore, animaux…). Elles se basent sur une comparaison de l’aménagement avec des sites témoins et/ou avec l’état initial tel que défini dans l’étude d’impact. Le ou les thèmes du suivi sont fonction des sensibilités révélées lors de l’expertise naturaliste réalisée pour l’étude d’impact. On peut ainsi :

 

- suivre le comportement des oiseaux migrateurs, hivernants et/ou des chauves-souris (observation des hauteurs et trajectoires de vol à l’approche de l’aménagement, localisation des nouveaux flux migratoires, etc.)

 

- évaluer la perte d’habitat pour les oiseaux nicheurs et hivernants

 

- mesurer la mortalité (des oiseaux et des chauves-souris dans le cas de projets éoliens)

relever les variations en terme de biodiversité (espèces et abondance)

 

- observer les réactions d’une espèce patrimoniale à la présence de l’aménagement (distribution des couples nicheurs, localisation des aires d’alimentation, évolution de la productivité des couples…)

 

- évaluer l’impact du projet sur le fonctionnement hydraulique d’une zone humide

 

- évaluer la pertinence des mesures compensatoires.

 

Etc.

 

      Des protocoles standardisés sont mis en œuvre lors des investigations menées pour l’étude d’impact afin de garantir la pertinence des résultats avec ceux obtenus lors de l’étude BACI. L’état initial doit être cependant définit de façon assez précise et l’étude BACI doit être menée sur une période suffisamment longue (3 à 5 ans) pour permettre d’obtenir des résultats significatifs. Ce suivi constitue une mesure d’accompagnement financée principalement par le développeur

      L’ensemble des données relatives à ces suivis est inventorié et synthétisé.



Photographie en-tête : Potentille des marais, Emmanuelle Barthez